“TOJEL” Torture les usagers de la route Mfou-Yaoundé
L’entreprise “TOJEL”, chargée des travaux sur l’axe Mfou–Yaoundé, est en train d’infliger un véritable supplice quotidien aux populations. Bloqués pendant des heures sans issue de secours, les automobilistes crient leur ras-le-bol. Une gestion désastreuse du chantier qui interroge sur le sérieux et la compétence de cette entreprise. Reportage…
Il faut le vivre pour le croire. Depuis quelques semaines, la route Mfou–Yaoundé, pourtant déjà en état de dégradation très avancée, est devenue un couloir de souffrance et de frustration. En cause : les travaux de “réhabilitation” confiés à l’entreprise “TOJEL”, dont l’incompétence frise la provocation.
Car soyons clairs : il ne s’agit pas d’une réhabilitation digne de ce nom, mais d’une simple opération cosmétique, une gestion des points critiques faite à la va-vite, sans vision, sans coordination, et surtout sans considération pour les usagers.
Le plus scandaleux dans cette affaire, c’est la méthode. “TOJEL” a trouvé le moyen de bitumer ce tronçon vital… en pleine heure de pointe ! Résultat : des kilomètres de bouchons, des files interminables de véhicules immobilisés, des citoyens abandonnés à leur sort pendant trois heures ou plus pour un trajet qui, en temps normal, ne prend que cinq minutes.
Aucune voie de contournement prévue. Aucun communiqué d’anticipation. Aucun plan de déviation. Le tout au mépris total de la vie quotidienne des populations, comme si le simple fait d’aller travailler, d’amener un enfant à l’école ou de se rendre à l’hôpital était un luxe de privilégié.
Et pourtant, il suffisait d’un minimum de bon sens : effectuer les travaux de nuit, quand la circulation est faible, les températures plus favorables, et les désagréments moindres. Mais non. “TOJEL” préfère creuser, goudronner et bloquer à midi pile et en fin d’après-midi bref, à l’heure de pointe, dans un cynisme qui n’a d’égal que son amateurisme.
Cette entreprise est-elle au service du public ou en croisade contre lui ? La question mérite d’être posée. Car ce qu’elle impose aujourd’hui aux habitants de Mfou, de Monti, d’Abang-Nkongoa et à tous ceux qui empruntent ce seul axe, relève de la maltraitance logistique.
À moins qu’il ne s’agisse là que d’une autre opération d’affichage, destinée à faire croire que quelque chose est fait, alors que tout reste à faire. Si tel est le cas, “TOJEL” n’est pas seulement inefficace, elle est complice d’un mensonge d’État.
Il est urgent que les autorités compétentes se saisissent du dossier, évaluent la qualité et la gestion des travaux en cours, et surtout, rappellent à cette entreprise qu’on ne joue pas avec la patience et le quotidien des citoyens.
L’Activateur
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