Les refus de visas constituent une problématique majeure pour les Camerounais, entraînant des pertes financières considérables et remettant en cause l’efficacité de notre diplomatie. Dans cet article, nous allons examiner les conséquences de ces pratiques et proposer des solutions pour y mettre fin.
Le coût des refus de visas pour les Camerounais
Les refus de visas entraînent des pertes financières considérables pour les Camerounais, estimées à plus de 100 milliards de francs CFA chaque année. Cette situation est d’autant plus préoccupante que ces pratiques diplomatiques et consulaires semblent se nourrir du désespoir et de la misère des demandeurs de visas.
Les pratiques diplomatiques et consulaires en question
Les pratiques diplomatiques et consulaires actuelles semblent se nourrir du désespoir et de la misère des demandeurs de visas. Les frais de visas sont payés systématiquement lors du dépôt de la demande, sans garantie d’approbation. Cette approche permet aux missions diplomatiques de s’enrichir de manière immorale aux dépens des Camerounais.
Vers une réforme des pratiques de demande de visas
Il est urgent de dénoncer ces pratiques et de prendre des mesures pour y mettre fin. Les frais de visas devraient être payés uniquement lorsque la demande est approuvée, et non pas systématiquement lors du dépôt de la demande. Cette approche permettrait de réduire les pertes financières pour les Camerounais et de mettre fin à l’enrichissement immoral des missions diplomatiques accréditées dans notre pays.
En appliquant des règles similaires à celles qui exigent la présentation de certificats de non-redevance pour les demandes de visas, nous pouvons réduire le préjudice causé à nos compatriotes et promouvoir une diplomatie plus efficace et plus juste.
Appel à l’action
Les autorités camerounaises doivent prendre des mesures pour réformer les pratiques de demande de visas et mettre fin à l’enrichissement immoral des missions diplomatiques.
Les frais de visas devraient être payés uniquement lorsque la demande est approuvée.
Il est urgent de dénoncer ces pratiques et de promouvoir une diplomatie plus efficace et plus juste.
Henri MATIP MA SOUNDJOCK