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Elisabeth Marcel Nyoff, Ap Paris-France
Yaoundé-Cameroun

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Le Cameroun, sous la présidence de Paul Biya depuis plus de quatre décennies, est à un tournant critique. Les récents commentaires de Tibor Nagy, ancien assistant secrétaire d’État américain pour les affaires africaines, soulèvent des inquiétudes quant à l’avenir politique du pays. Nagy a évoqué une “transition imminente” au Cameroun, une déclaration qui a suscité des spéculations sur la succession de Biya et la stabilité du pays.

Un leadership contesté

Paul Biya, 90 ans, est l’un des dirigeants les plus anciens au monde. Son règne a été marqué par des accusations de corruption, de violations des droits de l’homme et d’une gouvernance autoritaire. La longévité de son mandat, combinée à son âge avancé, alimente les craintes d’un vide de pouvoir et de l’instabilité politique qui pourrait en résulter.

Les signes d’un changement

Les propos de Tibor Nagy ne viennent pas de nulle part. Le Cameroun fait face à une multitude de défis, dont une crise anglophone persistante, des tensions politiques croissantes et une économie en difficulté. Les signes de mécontentement au sein de la population sont de plus en plus visibles, avec des manifestations sporadiques et un appel croissant à un changement de leadership.

 La réaction de la communauté internationale

La communauté internationale observe de près la situation au Cameroun. Des pays occidentaux et des organisations internationales expriment des préoccupations concernant les droits de l’homme et la gouvernance sous Biya. Le soutien que le président a reçu par le passé pourrait diminuer si la situation continue de se détériorer, ce qui pourrait accélérer une transition.

 Les implications d’une transition

Une transition de leadership au Cameroun pourrait avoir des répercussions significatives sur la région. Les voisins du Cameroun, notamment le Nigeria et la République centrafricaine, sont également confrontés à des défis politiques et sécuritaires. Un changement de pouvoir pourrait soit apporter un nouvel espoir de stabilité, soit exacerber les tensions existantes, selon la manière dont la transition est gérée.

Fogang Moukam Michel

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