Cameroun – Bras de fer entre Maurice Kamto et le gouvernement

Alors que le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ( Mrc) un parti politique de l’opposition, avait prévu une rencontre le dimanche 08 juin 2025 avec ses militants et sympathisants au siège du parti à Douala, les Forces du Maintien de l’ Ordre ( FM0) déployées sur les lieux ont créé une zone tampon entre les locaux du Mrc et ses adhérents. Placé sous surveillance policière, Maurice Kamto veut résister pour rencontrer ses militants.

À Douala- capitale économique du pays, les soutiens de Maurice Kamto ont convergé en masse au siège du Mrc, en réponse à l’appel de leur leader venu de l’Hexagone où il a organisé récemment avec la diaspora Camerounaise un meeting politique en France. Mais la rencontre du Mrc n’ a pas eu lieu en raison des barrières imposées par les FMO. De son côté, Maurice Kamto a été restreint de tout mouvement depuis Bonapriso, un quartier résidentiel de la ville de Douala où il y a séjourné en attendant d’honorer le rendez-vous avec ses militants- présents au lieu-dit «Grand Moulin» où se trouve le siège du Mrc.

Malgré l’absence de Maurice Kamto parmi ses admirateurs, ces derniers n’ont cessé de témoigner leur soutien à cet homme politique, sorti deuxième à l’élection présidentielle d’octobre 2018. Même si sa candidature à l’élection présidentielle de cette année 2025, est au cœur de la polémique animée par les intellectuels et les acteurs politiques, les militants et sympathisants du Mrc ne voilent pas leurs intentions d’accompagner leur guide dans cette échéance politique de plus en plus sensible au regard du jeu des acteurs.

Selon les sources, Maurice Kamto aurait reçu des autorités l’injonction de regagner Yaoundé, sa ville de résidence. Le patron du Mrc aurait rejeté la volonté des dirigeants avec pour objectif de rencontrer ses militants pour un échange dans le cadre de ses activités politiques.

Les Forces du Maintien de l’Ordre (FMO) appréciées à l’unanimité au sein de l’opinion

Le déploiement des FMO dans cette partie de la ville a été apprécié relativement à l’encadrement de la foule par les hommes en tenue. La collaboration entre les éléments de la police et de la gendarmerie, marque une avancée dans les interactions entre les civils et les hommes en treillis au moment de grandes mobilisations citoyennes. Une situation à saluer et qui correspond au respect de la liberté d’expression et de manifestation, peu connue dans le contexte Camerounais.

Tchuisseu Lowé