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Elisabeth Marcel Nyoff, Ap Paris-France
Yaoundé-Cameroun

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Le paludisme, une maladie transmise par les moustiques, reste l’un des principaux défis de santé publique en Afrique. Malgré des efforts considérables pour contrôler et éradiquer cette maladie, les statistiques montrent que le paludisme continuera d’affecter des millions de personnes sur le continent, et il est peu probable qu’il soit éradiqué d’ici 2030.

État des lieux du paludisme en Afrique

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée par le paludisme. En 2021, environ 227 millions de cas de paludisme ont été signalés dans le monde, dont 95 % se trouvaient en Afrique. Les enfants de moins de cinq ans sont particulièrement vulnérables, représentant une part importante des décès dus à cette maladie.

Facteurs contribuant à la persistance du paludisme

Plusieurs facteurs expliquent pourquoi le paludisme reste endémique en Afrique :

  1. Conditions environnementales : Les climats tropicaux favorisent la prolifération des moustiques Anopheles, vecteurs du paludisme.
  2. Résistance aux traitements : L’émergence de souches résistantes aux médicaments antipaludiques rend le traitement plus difficile.
  3. Infrastructures sanitaires limitées : Dans de nombreuses régions, l’accès aux soins de santé est insuffisant, ce qui complique le diagnostic et le traitement de la maladie.
  4. Facteurs socio-économiques : La pauvreté, la malnutrition et le manque d’éducation contribuent à la vulnérabilité des populations face au paludisme.

Efforts de lutte contre le paludisme

Des initiatives internationales, comme le Partenariat Roll Back Malaria et le Programme mondial de lutte contre le paludisme, ont été mises en place pour lutter contre cette maladie. Ces efforts incluent :

  • La distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide.
  • La pulvérisation intra-domiciliaire d’insecticides.
  • La sensibilisation des communautés à la prévention et au traitement précoce.

Cependant, malgré ces efforts, les progrès réalisés sont souvent insuffisants en raison des défis mentionnés.

Perspectives d’avenir

La communauté internationale s’est engagée à éradiquer le paludisme d’ici 2030, mais les réalités sur le terrain suggèrent que cet objectif est ambitieux. Les prévisions actuelles indiquent que, sans une augmentation significative des ressources et des efforts, le paludisme continuera d’affecter les populations africaines pendant de nombreuses années.

Christelle Laure NDOUMBA

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